dimanche 7 novembre 2010

Syndicats et associations contre Google !

/!\ Mise à jour du 09 Novembre 2010 :

Google a répondu à la lettre d'hier, adressée à Eric Schimt, au sujet de la modification des conditions d'utilisation du service Google Adwords.

Le groupe précise qu'il est en position parfaitement légitime vis à vis de la loi, et que les grandes marques ne devrait pas avoir peur de faire confiance à l'esprit critique des internautes.
En effet, Google métaphore avec le fait que  « Les consommateurs ne sont pas induis en erreur lorsqu'ils voient différentes marques dans les rayons d'un supermarché » en rajoutant même que  « Les consommateurs sont des utilisateurs éclairés » et que de ces faits, Google ne pense pas qu’ils « puissent être induits en erreur par la présence de plusieurs publicités pour un produit ».


Le géant d'internet rappelle également qu'il est possible, et cela même avant le 14 septembre dernier, de soumettre une réclamation si « Un concurrent utilise [leur] marque déposée dans son texte d’annonce ».

Google précise, sur sa page d'aide, que si la réclamation est "fondée et motivé", elle sera étudiée et qu'à terme le concurrent se verra demandé de retirer son annonce jugée frauduleuse.

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Bien que je mette un point d'honneur a ne pas m'attarder sur les rumeurs, et surtout à ne pas les relayer sur ce blog, un article du site Electronlibre a su retenir toute mon attention, et je me permet de vous en faire part !

Il s'agirait d'une lettre de protestation à destination du PDG de Google, Eric Shcmit, contre "la nouvelle politique de diffusion des liens commerciaux" du groupe, mise en place depuis le 14 septembre 2010.

En effet, depuis cette date il est possible d’acheter le nom de marques déposées (comme BMW, Apple etc...) auprès du service Google Adwords qui permet de référencer un site internet parmi les liens commerciaux du moteur de recherche (les liens sur fond jaune en tête de recherche, et ceux dans la colonne de droite).


La lettre est adréssé par "l'ensemble des dirigeants des sociétés commerciales", soit :
  • L'Union Des Annonceurs (UDA)
L'UDA se dit vouloir "Promouvoir une communication responsable", "faire valoir les intérêts et les positions des annonceurs auprès de leurs interlocuteurs", et "permettre à ses adhérents d’optimiser, en efficacité et en coût, leurs investissements en communication".
On retrouve dans ses membres notamment Air France, McDonald's ou encore Nestle.
  • L'Union des Fabricants (UniFab)
L'UniFab se positionnent quant à eux tout simplement comme les défenseurs de la propriété intellectuelle sous toutes ses formes.
Les sièges de son conseil d'administration sont notamment occupés par Walt Disney, Lacoste, Microsoft et Nike pour ne citer que quelques uns d'entre eux.
  • Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQM)
"Le SPQN a pour vocation le conseil et la défense des intérêts de la Presse quotidienne nationale. Il étudie toutes les questions économiques, juridiques et sociales concernant la presse. Il intervient en tant que de besoin sur l'ensemble des domaines relevant de la communication."
Les journaux Le Monde, L'Equipe, Le figaro ou encore Libération en font notamment parti.
  • Le Syndicat de la Presse Magazine (SPM)
Le but de la SPM est d'"accompagner l'évolution de la presse et de ses métiers, et si possible les anticiper", ainsi que de "contribuer à « normaliser » le marché de la presse, lequel reste marqué par une réglementation excessive, illusoirement protectrice, et une organisation qui n'est pas toujours synonyme d'efficacité".
Il regroupe parmi ses rangs notamment Entrevue, Le Point ou encore Télé Z.



La lettre devrait officiellement être publiée demain, mais elle est d'ores et déjà disponible en téléchargement sur les serveurs de Electronlibre à cette adresse : Telecharger le document complet.


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N'hésitez pas à me contacter.

2 commentaires: